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    april l.

    mandrake

    ft. oc (莓次儿)
    She denied it. But the truth is, she finds it so fucking attractive.

    Informations générales

    xxx

    nom Mandrake 

    prénom April 

    âge 26 ans 

    nationalité Américaine 

    statut marital Célibataire 

    profession Médecin 

    crédit 莓次儿

     

    coupure de courant

    xxx

    alignement neutre bon

    la coupure Une lente et longue agonie qu'il fallut superviser au mieux. Les infermières qui s'affolent. Les médecins qui courent dans les couloirs. La panique. Puis on se rends à l'évidence. Bientôt, il ne s'agissait plus de sauver mais d'accompagner dans les derniers instants. L'espoir qui s'évapore avec les minutes sans respirateurs artificiels. La mort cachée au bord de toutes les lèvres. Puis le silence qui reprends ses droits. Lourd et pesant.

    camp omega

    rôle dans le camp Responsable du pôle médical

     

    Compétences & capacités

    xxx

    pronostic vital & rafistolage capacité à pouvoir évaluer l'état d'un malade ou d'un blessé et d'agir en conséquence en se basant sur ses connaissances médicales ainsi que sur les moyens mis à sa disposition.

    petite valse diabolique restes d'un passé révolu.

    histoire

    xxx

    [Le petit Eric - tw milieu médical & hémoglobine] - Tout le monde retrouve sa place autour de la table d'opération en vitesse. L'équipe habituelle. Cette fois ci l'urgence concerne un gamin d'à peine cinq ans. April n'a eu le droit qu'à un rapide débrief de la situation, manque de temps. Les infermières installent machines et ustensiles stériles. Leurs petites mains sbires s'affèrent dans le stress.

    Le sang froid d'April avait déjà fait ses preuves. On lui avait donc tout naturellement confié le patient étant l'un des seul médecin encore présent à cette heure tardive. Ce modèle miniature n'allait pas lui faire peur.

    "4h35. Je procède à la première incision au niveau du thorax."

    L'effervescence du corps médical retombe instantanément pour laisser place à la tension palpable. April rentre en scène. Sous les acclamations des bips artificiels, elle découpe la peau du petit torse. La texture est bien plus tendre que celle des adultes. C'est comme planter un couteau dans du beurre. Ses gestes sont précis, minutieux, et ne tolèrent aucune résistance. L'erreur n'est pas une option. Elle palpe l'artère, se mets à farfouiller entre les tissus mous. Ses doigts font des merveilles en matière de dextérité macabre. Une vraie pianiste. La lueur froide des néons offre une vision très dure de la silhouette des entrailles. Les coups de bistouris s'enchainent sans aucun dérapage. La jeune femme est dans son élément. L'opération atteint son paroxysme.

    Mais quelque chose cloche. April le sent. Son instinct est en alerte. Les contours ne collent pas. Tout n'est pas à sa place. Elle percute, un instant trop tard.

    Tout s'enchaine. Trop rapide. Une malformation. Rare. Inattendue. Imprévisible. Une aorte mal placée. Un coeur inversé. Une section de trop. Le sang.

    La cage thoracique de l'enfant se change en fontaine écarlate. L'aspiration se retrouve vite débordée. Eric se tâche d'un rouge brulant. Le tissus vasculaire se déchire sous ses mains. Tout se que tente April reste vainc. L'électrocardiogramme vocifère les pulsations cardiaques erratiques du garçon à travers la pièce. Le son est strident, insupportable. Elle tente de repousser l'inévitable. Le tout pour le tout. Mais les veines ne veulent pas coopérer. Les liaisons se rompent plus vite qu'elle ne les raccorde. Elle le sut avant tout le monde - qu'il était trop tard. Que l'homme qui l'avait mené jusqu'ici avait oublié de lui faire part de cette information pourtant vitale. Une dextrocardie. Eric avait le coeur à droite.

    Un silence s'installe de plus en plus long. Plus personne ne bouge, tous soufflés par la scène bien trop graphique qui se joue devant eux. L'hémoglobine parsème le petit corps. La médecin observe muette le visage de l'enfant. Il est incroyablement doux pour un cadavre. On dirait presque qu'il joue au mort. C'est pas très marrant. La dépouille git au centre de la pièce. Il se pelotonne tranquille sur sa table d'opération. Tout l'effroi de la pièce se concentre sur April qui contemple impuissante les gerbes de sang. Elle desserre son étreinte sur le scalpel qui s'écrase au sol dans un tintement métallique. Ses tempes pulsent sous l'incompréhension et la terreur. Sa tête est prête à exploser. Le sang coule entre ses doigts. April écarquille les yeux, sonnée. Le coeur supplie encore, crachant sa bave rougeoyante partout. Une boucherie. Le visage du docteur Mandrake habituellement si sauvage se fige dans une expression livide. Les membres du staff semblent se décomposer sur place. Plus personne n'ose souffler mots alors que les litres s'écoulent à présent sur le carrelage.

    Les premiers cris d'épouvante percent l'assemblée en même temps que s'évadent quelques giclées. Elles éclaboussent les vêtements des fayots du premier rangs. Et soudain, une aide-opératoire qui se précipite en dehors de la salle ne pouvant retenir son envie de vomir. Un massacre. April se sentit à son tour prise de nausée. L'odeur métallique envahit ses narines. 

    Deux heures. April tentera tout pour essayer de le sauver pendant plus de deux heures avant qu'elle entende la sentence tomber de sa propre voix imperturbable.

    "7h02. Décès du patient par hémorragie interne."

    Sa poitrine se soulève violemment. Les battements de son propre coeur s'écrase contre ses côtes et la fait terriblement souffrir. L'oxygène ne trouve plus le chemin jusqu'à ses poumons. Il c'est perdu quelque part entre ses bronches, oubliant son but vital. Crise de panique. Oppressante. La première d'une longue série. April, habituée au contrôle voit tout vaciller. Sa vison se floute. Les lignes du sas de décontamination se déforment. Ses jambes la trahisse. Docteur Mandrake s'adosse de justesse au mur avant l'impacte. Ses lèvres tremblent. L'image est gravée à jamais.

    [Les pilules violettes] - Pénalement irresponsable. Du à un vice de l'administration qui ne prirent pas la peine de fournir une spécification corporelle décisive pour l'opération, c'est l'Hospital qui est déclaré coupable. Ce psychologue a beau lui répéter qu'elle n'aurait pas pu le prévoir. April s'en fou. Elle reste persuadée que la culpabilité lui revient. Qu'avec plus d'expérience elle aurait pu faire la différence. Qu'est ce qu'il en sait lui avec ses airs faussement inquiets? Il n'était même pas là.

    Il s'agit bien ici d'une histoire de fantôme. Hantée par les odeurs, les sons, les lumières, April est en proie aux crises d'anxiété depuis ce jour là. Si elle n'a rien perdu de sa poigne en public, une fois seule elle ne peut plus fuir ni ignorer. Parfois, lorsqu'elle ne prends pas ses foutues pilules il lui arrive de le voir. Ce petit bonhomme tout blond. Il aime les glaces à la fraise et nourrir les canards du parc à côté de chez elle. On lui a dit que c'était normal. Qu'il fallait du temps pour surmonter un tel traumatisme. Mais il est marqué au fer rouge dans son cerveau. Un moment figé dans le temps qu'elle lutte pour ne pas revivre en boucle.

     

    relations

    xxx

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