• Temperance R. Milestone

     

    temperance r.

    milestone

    ft. jinx (league of legends)
    Fiche personnage
    weetness, sweetness, I was only joking when I said by rights you should be bludgeoned in your bed

    Informations générales

    xxx

    nom milestone

    prénom temperance, river

    âge 23 ans

    nationalité américaine

    statut marital célibataire

    profession profiteuse à temps complet, créature de la rue, chien méchant

    crédit avatar, patd'amande

     

    coupure de courant

    xxx

    alignement chaotic evil ; destructeur

    la coupure existence vécue aux coins des lampadaires, l'atmosphère pèse mais pourtant ne diffère. la lumière s'éteint pour rejoindre les espoirs et la fougue. l’inquiétude est ténue, sans jamais tout à fait avoir la décence de disparaitre.

    district omega, émergence nouvelle d'une affiliation bien étrange.

    rôle dans le district chien de garde aux aguets, aux crocs acérés. attente d'un ordre émis pour déchainer la frustration et défendre une communauté pour qui on ne porte que trop peu d'intérêt. au moins en apparence.

     

    Compétences & capacités

    xxx

    pistolero compagne sans faille pour un peu qu'on sache s'en servir, artillerie délicate virevoltant entre les doigts habiles, mimes lancinants tout droit sortis d'un mauvais film, le tir par sans jamais louper sa cible. proie traquée du bout du canon. l'attention est délicate, le geste adroit, la visée précise. et ne rate presque jamais.

    vermine (bagarres, vol à l'étalage et discrétion) combines aux relents amers d'asphalte mouillé, astuces malignes apprises sur le bout des doigts, la nature dote d'une malice toute particulière, facilitant les petits arrangements et les grandes découvertes. la rue qui ne cache plus aucun secret et qui se mets à nue devant les yeux avertis.

    nyctalopie pupilles dilatées, discernement accru, la nuit tous les chats ne sont désormais plus gris. nuances relatives à l'absence de lumière, l'obscurité n'a plus rien d'écrasant, les sombres recoins non plus. aisance fragmentaire, inclinée au bon vouloir de mère nature.

    histoire

    xxx

    ( cw,, violence (intrafamiliale, générale))

    temperance,, enfant de la misère — famille décomposée par la pauvreté ; frustration libérée au dépit du crépis et des innocences perdues ; bagarreuse fougueuse, la violence comme garant des mauvaises mœurs ; agressivité distinguée, la violence comme moyen de défense ; faiblesse déléguée au rôle de suppléante, passée aux oubliettes ; mauvaise élève ; excellence à la débrouillardise ; envie réprimée d’un peu de répit et de tendresse dissimulée sous la brutalité ; un peu trop enthousiaste ; amatrice d’armes et fumeuse compulsive ; déteste l’odeur des mandarines ; mépris contagieux pour les autorités auxquelles elle fini pourtant toujours par se plier ; paradoxe pitoyable, instigateur de cercles vicieux inconscients et révulsifs (ou peut-être qu’elle a simplement fini par la trouver, sa famille) ; chien de garde fidèle, faute de mieux ; compagne loyale, esseulée.

    “ this is the winter of my discontent, everything else is irrelevant: are you trying to make me cry?

    (cw) un — à trop raser les murs, les ombres projetées ne sont plus si effrayantes, et les cris plus tout à fait assourdissant: des reproches acerbes confrontés aux incompréhensions pitoyables à l’incapacité primaire d’en échanger la moindre tendresse. temperance cherche à fuir, la maison, le foyer, l’école. mieux vaut être seule que mal accompagnée. espoirs vains d’une famille tout au plus bancale, la cohésion attendue des bonnes volontés s’efface au profit des offenses accablantes de fins de mois toujours plus difficiles. faut croire que la vie n’a jamais rien à rendre aux moins offrants, si ce n’est encore les désillusions factices d’une enfant qui a grandi trop vite, coups de poings dans l’estomac qui laisse dans la bouche un arrière gout de rancœur. pour remplacer le nez fracassé, et le sourire branlant. c’est pas la joie, chez les Milestone, et les coups pleuvent bien plus aisément que les mots doux, et les billets.

    « peut-être qu’au fonds ils m’aiment quand même, mais peut-être aussi qu’ils ne savent plus le dire. qu’ils ont perdu les mots, en même temps que leur signification. et l’amour, avec les espoirs qui vont avec. »

    deux — école buissonnière, école de la rue, c’est pas la culture qui compte, c’est surtout l’intelligence, la pertinence. l’impertinence. garçonne insupportable, agitée et turbulente, la rigueur n’a rien de séduisant à proposer, et les remontrances amères nourrissent un peu plus l’insoutenable audace des jeunes adolescences. cercle vicieux qu’il conviendrait de briser, les reproches n’ont plus aucune incidence, et l’amertume laisse place à la rage, écrasante. convaincante. bien plus que les politesses enseignées, et les bonnes postures. baillons arrachés pour la laisser crier, elle hurle à plein poumons, elle frappe, les sacs, construction parallèle aux attentes placées dans une gamine qui s’en détache, impudente et désinvolte. l’autorité, elle lui crache à la gueule, et l’admire en silence, avec ces regards qui n’annoncent rien de bien rempli d’une ferveur inquiétante.

    « quitte à s’en prendre plein la gueule, autant leur donner une bonne raison. et d’offrir, en guise de remerciement, les mêmes coups, ou au centuple. pas une larme. plus une larme. »

    (cw) trois — faut s’endurcir et avoir la tête dure, un peu de plomb dans le crâne ça à jamais tué personne. ou peut-être que si: de toute façon, ils seraient plus là pour en témoigner, de toute façon. alors c’est du pareil au même et faut serrer les dents, jusqu’à en tâcher de sang la gencive. faut savoir mâcher ses mots et surtout pas broyer du noir, y a rien de plus déprimant que le noir. puis ça tâche, le noir, peut-être moins que l’hémoglobine écarlate qui tombe sur l’asphalte, goutte…après goutte. alors faut apprendre à sourire, à en rire, tâches brunâtres sur les dents, liquide visqueux, métallique, dégoulinant le long des lèvres. cascade de perles pointant sur le bout du menton. faut sourire plus que souffrir, ou du moins le faire croire, et rendre coup pour coup. œil pour œil, dent pour dent. c’est peut-être pour ça, aussi, qu’il lui en manque un bout, de dent, incisive rabotée à grand coup de phalanges rougies: à trop se battre pour s’en sortir, elle fini par se battre pour sa survie. elle a cherché si longtemps un moyen d’en échapper, mélange nauséabond de frustration et de rancœur, troubles, cultivé par l’atmosphère pesante, ambiante, des regards en coin des gueulards assourdissants. faut dire qu’on l’a tellement cherché qu’on a fini par la trouver. et en beauté, gamine nerveuse aux élancées brayardes. elle parle beaucoup, pour tout et rien dire, tempérance. et elle se bats, aussi. un peu trop. ou du moins assez pour y prendre gouts.

    « ne pas se laisser faire et surtout les faire regretter. ne pas se laisser amadouer et continuer à lutter. et pas faiblir, sous aucun prétexte. »

    quatre — envie ou désir, la frontière est fine, si fine qu’elle ne tient pas longtemps et laisse s’échapper un océan d’inconfort et d’inquiétudes. différence incontestable qui pourri au creux du ventre, des carcasses pleines de vers fleurissent bourgeons sur lesquels se posent papillons mêlés aux coléoptères. et des baisers éclosent boutons aux ébauches délicates. les armes sont déposées, parce qu’il parait que vaut mieux faire l’amour que la guerre, et elle pourrait presque s’y perdre. l’inextricable répugnance des amourettes de son âge prennent un tout autre sens et le contraste brandit comme un pieds de nez. s’ils ne pouvaient pas l’aimer, elles le pourraient. peut-être bien plus qu’elle, même. compagne sensible aux étreintes pansements, elle embrasse sans pudeur les escarres et dessine sur les plaies ouvertes des paysages verdoyants et pleins de cette candeur qu’il lui manque cruellement, lorsqu’elle croque la vie à pleine dents. l’odeur âcre du sang fini par se mélanger aux senteurs romanesques des pétales et à ce parfum de mandarine qui retourne l’estomac et crache son cœur sur le bord de ses lèvres. elle la rencontre au détour d’une rue, à voler pour manger, et, les regards croisés, repart les poches bien remplies, et la poitrine vide. à la place du cœur.

    « mais elle est belle, presque pas si bête, presque pas si détestable. et les sourires qu’elle propose font perdre la tête, et les certitudes avec. »

    cinq — la lumière s’éteint. la nuit tous les chats sont gris, et les chiens montrent les dents. et peut-être que cette fois il faudrait apprendre à attraper les mains qu’on tends sans chercher à les arracher, crocs acérés plantés dans les chairs. trouver une famille, de celle qu’elle n’a jamais connu, pour assurer une survie qui ne reposait jamais que sur ses épaules. carences négligées, la réalité revient s’écraser en pleine gueule, déjà pas mal amochée. puis elle est là, elle. et elle a peur, terriblement peur des nuits aveuglantes. inquiétudes grandissantes et disputes fracassantes, la terre promise s’annonce. un ilot, au loin, au milieu des décombres. un peu de répit, avant de reprendre la route, incapacité certaine d’éprouver cette confiance qui lui a toujours été volée. discordes incessantes, l’étau se resserrer. on a rien sans rien. et l’ébauche fantasmée qui lui avait été soumise emporte loin d’elle la raison de sa venue, sans juger bon de colmater l’absence implacable qui soulève la poitrine, et serre sa gorge. proximité étouffante, l’extérieur lui semble pourtant bien plus cruel, et les chances de s’en sortir, seule, plus aussi certaine qu’à son arrivée. les visites à son poste ont fini par s’espacer. et elle a fini par la quitter, par se tirer. elle l’a laissé là, seule, avec ces relent qu’elle avait réussi à chasser. la lumière s’est éteinte, et l’obscurité est revenue. une bonne fois pour toute.

    Si la vie ne l’a pas épargné, alors Temperance ne l’épargnera pas non plus. Et les espoirs seront définitivement abandonnés au profit de cette bestialité terrassant, force inexorable qui lui assure une importance capitale dans une communauté qu’elle envie terriblement. Elle voudrait une place, une toute petite place, un trou de souris dans lequel se glisser. Un peu de cet amour dont elle a tellement manqué, qu’on lui a sauvagement retiré. Autant qu’elle voudrait que cette rage bouillonnante la quitte. Il n’y a plus qu’à espérer que la bombe ne finisse pas par exploser, et laisse, sur le bitume, des morceaux de sa pauvre carcasse.

     

    relations

    xxx

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